Véritable passionnée de chevaux, Anne est une femme de coeur et une femme de tête qui a su faire sa place dans le monde masculin du rodéo grâce à son audace, sa patience et surtout, son talent flagrant. Complètement dédiée à ses chevaux, Anne consacre sa vie au rodéo, et lorsqu’elle n’est pas à l’écurie ou dans l’arène, c’est à son propre salon de coiffure qu’on la trouve. Seule femme au monde à pratiquer l’échange de cavaliers au niveau professionnel - oui, la seule - Anne ne fait pas que briser des barrières, elle prend des positions et remporte des victoires.
Sa passion ne date pas d’hier. Dès l’âge de 4 ans, Anne possédait son propre poney. À 7 ans, elle dressait pour la première fois une monture, une petite ponette pratiquement sauvage avec qui elle a commencé la compétition. Et à 12 ans, c’est avec son propre cheval qu’elle compétitionnait, tout en entraînant des poulains. Pour elle, le rodéo c’est une passion, un mode de vie. Elle carbure aux défis et à l’adrénaline, mais c’est son attitude inébranlable, toujours positive qui la démarque du lot.
Sa détermination, sa persévérance et son grand talent ont fait d’elle un modèle pour plusieurs. Et c’est lorsqu’elle a vu ses nièces reproduire les courses sur leur vélo, sans porter leur casque comme les vrais cowboys, qu’elle a compris qu’elle se devait de défier les conventions de sa discipline et de montrer l’exemple. Parce qu’elle sait qu’elle inspire les plus jeunes, elle porte désormais un casque et une veste de protection à chaque compétition, parce qu’elle veut voir son sport évoluer dans la bonne direction. Loin de s’en laisser imposer et fière de ses convictions, Anne entre toujours la tête haute dans l’arène.
Faire sa place dans le milieu de l’échange de cavaliers n’a pas été facile. C’est un sport masculin très compétitif où l’orgueil, bien qu’il flirte avec l’admiration, est toujours fort. Mais, au fil des ans, Anne a su y faire son chemin et aujourd’hui, c’est elle, plus souvent qu’autrement, qui remporte les honneurs.
Anne s’est toujours investie avec détermination dans sa carrière ce qui l’a menée à atteindre la plupart de ses buts. Et elle travaille maintenant pour réaliser son rêve le plus fou : rider à Calgary où se tiennent les plus grandes compétitions, mais où, malheureusement, sa discipline n’est pas encore reconnue. Elle souhaite donc faire connaître et reconnaître l’échange de cavaliers hors Québec et pouvoir amener son art à un autre niveau, mais aussi, pouvoir ouvrir la voie à de nouveaux cowboys… et cowgirls.
Pour Dominic, le métier de Bullfighter est plus qu’une profession, c’est un rythme de vie qui l’occupe à 100 % et l’obsède depuis son plus jeune âge. Son travail, ce n’est pas de divertir les foules comme les clowns de rodéo le faisaient jadis, c’est de protéger les cowboys et les taureaux - les athlètes bovins, comme il les appelle. Sa vraie passion? Défier la peur.
Ils ont du cran, de l’audace à revendre et du cœur au ventre. Au-delà de l’arène, découvrez ces cowboys d’aujourd’hui qui nous en mettent plein la vue.