Pour Dominic, le métier de Bullfighter est plus qu’une profession, c’est un rythme de vie qui l’occupe à 100 % et l’obsède depuis son plus jeune âge. Son travail, ce n’est pas de divertir les foules comme les clowns de rodéo le faisaient jadis, c’est de protéger les cowboys et les taureaux - les athlètes bovins, comme il les appelle. Sa vraie passion? Défier la peur.
Sa profession est extrême, mais calculée. Les 3 mots qu’il utilise lui-même pour la décrire : courage - responsabilité - détermination. La peur existera toujours et le suit chaque fois qu’il entre dans une arène. Comme un véritable garde du corps, la charge physique et mentale de protéger les athlètes, de se mettre dans le chemin du risque et d’encaisser les coups pourrait être épuisante pour certains, mais pas pour Dominic. Il ne carbure pas au danger, mais à l’adrénaline.
Sa passion pour le monde des cowboys ne lui vient pas de son héritage ou de son entourage, mais elle habite ses tripes depuis longtemps. D’abord en tant que Bullrider, puis Bullfighter, c’est dans l’univers méconnu des taureaux sauvages qu’il a évolué. Il donne maintenant à St-Tite la clinique qu’il avait lui-même suivie lorsqu’il était jeune, quand Jason Davidson, Bullfighter de renom, lui a promis qu’il avait le talent et la détermination nécessaires pour en faire une carrière, pour en faire sa vie.
Dominic a déjà 16 ans à son actif avec le Festival Western et sa carrière est loin d’être terminée, mais elle aurait bien pu l’être, tout juste l’été dernier. Une manoeuvre simple qu’il a l’habitude de faire a bien failli lui coûter sa passion et son métier. C’est en voulant protéger un cowboy qui s’était fait désarçonner que Dominic a , comme on dit dans le métier, shoot the gap. Il s’est lancé dans l’espace étroit entre l’athlète et le taureau qui l’a heurté de plein fouet du côté droit. C’est lorsqu’il est tombé et a entendu son corps craquer qu’il a compris qu’il avait perdu le contrôle de sa jambe, qu’elle ne répondait plus.
Il n’a jamais perdu conscience ni quand il a rampé jusqu’aux chutes, ni quand les autres Bullfighters ont détourné l’attention du taureau pour qu’il sorte de l’arène. C’est sa détermination qui l’a sauvé dans le ring et c’est elle, surtout, qui l’a motivé à pousser ses propres limites en s'entraînant chaque jour tout l’hiver, afin de se remettre de sa blessure contre toutes attentes et de revenir dans l’arène. Encore plus motivé et encore plus fort qu’avant. Prêt à fracasser les limites de son métier et à pousser encore plus loin dans son univers unique de vrai cowboy.
Véritable passionnée de chevaux, Anne est une femme de coeur et une femme de tête qui a su faire sa place dans le monde masculin du rodéo grâce à son audace, sa patience et surtout, son talent flagrant. Complètement dédiée à ses chevaux, Anne consacre sa vie au rodéo, et lorsqu’elle n’est pas à l’écurie ou dans l’arène, c’est à son propre salon de coiffure qu’on la trouve. Seule femme au monde à pratiquer l’échange de cavaliers au niveau professionnel - oui, la seule - Anne ne fait pas que briser des barrières, elle prend des positions et remporte des victoires.
Ils ont du cran, de l’audace à revendre et du cœur au ventre. Au-delà de l’arène, découvrez ces cowboys d’aujourd’hui qui nous en mettent plein la vue.